Aujourd’hui comme hier, la vie est injuste, incongrue, facile en aucun moment et difficile à tous les instants, presque.
Hier encore une amie s’est enlevée la vie, avant-hier un ami est décédé d’une complication de pneumonie et un autre a sombré dans une dépression.
J’aimerais que nous instaurions ensemble un « climat de soin » et que l’on considère nos congénères avec un regard bienveillant, avec de la douceur.
C’est un souhait, un appel à notre sens du collectif, de la communauté.
Plus que jamais, il est impératif d’instaurer un « climat de soin » et considérer nos congénères avec un regard bienveillant, avec de la douceur.
Oui, il s’agit d’un ordre, une injonction à mieux agir.
Les dernières années ont été éprouvantes et nous entrevoyons actuellement uniquement le début des réels impacts que cela a laissé dans notre société.
De grâce, soyons indulgents, cherchons les liens plutôt que les disparités et faisons preuve d’empathie et de compassion.
« Ce petit tas de feuilles et de chaume
t’a demandé bien des picorages!
Maintenant tu es chassée sans ambages,
sans demeure et sans toit
à endurer les gouttes d’eau et le froid,
le givre de l’hiver sans miséricorde,
Mais souris, tu n’es pas la seule,
à prouver que la prévoyance peut être vaine :
Les plans les mieux conçus des souris et des hommes
vont souvent de travers,
et ne nous laissent que deuil et douleur,
au lieu de la joie dont on nous a fait serment! »
Extrait traduit du poème « To a mouse » de Robert Burns,
poète écossais, qui métaphorise la fragilité et la vulnérabilité humaine.