Réviser un texte, c’est comme une méditation, c’est le faire respirer, lui donner un rythme, le rendre plus facile d’accès pour le lecteur.
Je suis rédactrice-réviseure-traductrice et mon métier j’en mange!
À chaque fois que je révise ou que je traduis des textes, j’apprends quelque chose. Que ce soit un mot, une expression nouvelle ou encore une connaissance liée à la discipline sur laquelle porte le texte.
Par exemple, j’ai la chance de travailler avec un centre d’artistes autogéré de la ville de Québec. Chaque texte porte sur le travail d’un artiste qui laisse dans mon esprit l’empreinte des œuvres décrites et des démarches expliquées.
Récemment, j’ai traduit une série de textes de conférences rédigés par des sociologues issus de partout dans la francophonie. Imaginez! Tout un cours de sociologie et qui portait sur les modèles d’entreprises durables, mises en place par des femmes de tous ces pays!
Je travaille sur la révision d’un ouvrage sur la chiropractie en plus de rédiger et traduire du contenu pour l’industrie touristique.
Réviser, c’est comme une méditation; se concentrer complètement sur les mots et la structure des phrases. Réviser un texte c’est souvent le faire respirer, lui donner un rythme, le rendre plus facile d’accès pour le lecteur.
D’un autre ordre, traduire, c’est plonger dans une autre culture, c’est être la passeuse de mots celle qui les fait traverser les frontières, et les océans. Ce n’est pas toujours ‘’easy as pie’’ mais c’est souvent du gâteau. Et j’aime le gâteau.
Chaque fois que je révise ou que je traduis un texte, j’en garde quelque chose et j’y laisse quelque chose de moi.
Claude Chevalot